Les seins sont la marque de la féminité.
Ils sont un signe de maturité et de séduction.

Les femmes ne naissent pas
avec leur poitrine.
Elles la rêvent pendant des années.

Hélène Parat, psychanalyste

♥  Prothèse mammaire

L’hypoplasie mammaire se distingue par des seins anormalement développés par rapport à la morphologie de la patiente. Ce manque de volume peut être accompagné d’une ptose, c’est à dire d’un affaissement de la poitrine avec une distension de la peau.

Cette intervention à but esthétique n’est pas prise en charge par l’Assurance Maladie. Dans certains rares cas d’absence de développement mammaire (agénésie mammaire) il est parfois possible d’espérer une participation de la Sécurité Sociale.

La pose de prothèses mammaires

L’intervention propose d’augmenter le volume des seins par la pose de prothèses mammaires.
Cette intervention peut être réalisée à tout âge, à partir de 18 ans.

Composition d’un implant mammaire :

• L’enveloppe est constituée d’un élastomère de silicone.

• Dans certains cas, les prothèses ont été remplies en usine par le frabricant, elle sont alors dites pré-remplies.

• Dans d’autres cas, c’est le Chirurgien qui remplit les implants au cour de l’opération. Il adapte alors le volume de la prothèse en fonction des désirs de la patiente au cours de l’intervention.

Les implants pré-remplis

Les prothèses pré-remplies de gel de silicone ont l’avantage d’avoir une consistance très proche de celle d’un sein naturel.

Tous les implants disponibles en France sont soumis à des normes rigoureuses : marquage CE (communauté européenne) + autorisation de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé).

Les enveloppes sont très solides et empêche la transpiration du gel vers l’extérieur. De plus elles résistent très bien dans le temps.

Les gels de silicone sont aujourd’hui « cohésifs ». C’est à dire que leur consistance moins fluide les empêche de se répandre si l’enveloppe venait à se rompre.
Les implants modernes sont donc solides, pérennes et fiables.

Il existe également une grande diversité de formes et de volumes afin d’adapter la prothèse à la morphologie de la patiente et de ses souhaites personnels.

Les autres prothèses mammaires

Les enveloppes sont toujours constituées d’élastomère de silicone mais le produit de remplissage diffère.

En plus du gel de silicone, deux autres substances de remplissages sont utilisées en France :

Le Sérum physiologique : les prothèses sont ainsi pré-remplies d’eau salée ou remplies par le Chirurgien au cours de l’intervention. Mais leur contenu liquide donne un rendu peu naturel, peut former des plis voire même se dégonfler.

L’Hydrogel : ce gel composé d’eau gélifiée par un dérivé de cellulose a reçu son homologation par l’Afssaps en 2005. Il est de consistance plus naturel que le Sérum physiologique et est résorbable par l’organisme en cas de rupture de la prothèse.

Avant l’intervention chirurgicale

En amont, le Chirurgien aura procédé à un interrogatoire précis de la patiente. Cela lui aura permis de prendre connaissance des particularités de la patiente ainsi que de ses désirs et ses attentes.

Il est ensuite convenu de la stratégie opératoire avec la patiente. Le Chirurgien et la patiente définissent ainsi le type et la taille des implants, leur positionnement ainsi que l’emplacement des cicatrices.

Un bilan pré-opératoire sera réalisé.

Le médecin anesthésiste sera vu au plus tard 48h avant l’opération.

Dans certains cas, la patiente se sera vue prescrire un bilan radiologique du sein (échographie et mammographie).

Tout médicament contenant de l’Aspirine devra être proscrit dans les 10 jours précédant l’intervention.

Il sera certainement demandé de rester à jeûn 6 heures avant l’intervention

L’anesthésie

Dans la grande majorité des cas, on procède à une anesthésie générale classique qui permet d’endormir complètement la patiente.

Cependant, dans certains cas, la pose de prothèses mammaires pourra être opérée sous anesthésie vigile (anesthésie locale complétée par la prise de tranquilisants).

Le choix de l’anesthésie sera défini entre le Chirurgien, la patiente et l’Anesthésiste.

L’hospitalisation

Suite à la pose de prothèses mammaires, la patiente est généralement hospitalisée une journée.

L’entrée a lieu le matin (parfois la veille) et la sortie se fait généralement dès le lendemain.

Dans certains cas, l’intervention chirurgicale peut se pratiquer en ambulatoire, c’est à dire avec une entrée et une sortie dans la même journée, après quelques heures de surveillance.

L’opération

Les incisions

Trois types d’incisions sont pratiquées :

• Voies aréolaires : dans le segment inférieur de la circonférence de l’aréole ou horizontalement en contournant le dessous du mamelon (1 et 2 sur le schéma).

• Voie axillaire : sous le bras, au creux de l’aisselle (3 sur le schéma).

• Voie sous-mammaire : dans le sillon situé sous le sein (4 sur le schéma).

Le tracé de ces incisions correspond aux futures cicatrices. Elles seront dissimulées dans les zones de jonction ou les plis naturels de la peau.

La mise en place des implants mammaires

Les prothèses sont insérées par ces incisions, deux positionnements sont possibles :

• Les prothèses sont placées directement derrière la glande, en avant des muscles pectoraux (prémusculaire).

• Les implants sont placés en arrière des muscles pectoraux (rétromusculaire).

Le choix de ce positionnement aura été fait en amont avec le Chirurgien.

A noter :

En cas de ptose mammaire, le Chirurgien procède à l’ablation de l’excédent de peau puis remonte les seins. Les cicatrices seront alors plus importantes que pour une simple pose de prothèses.

Selon les habitudes du Chirurgien, celui-ci peut mettre en place un drain afin d’évacuer le sang qui pourrait s’accumuler autour des prothèses.

A la fin de l’intervention, le Chirurgien réalise un pansement modelant avec un bandage élastique.

En fonction des cas, la pose d’implants mammaires peut durer entre 1 heure et 2 heures 30.

Les suites opératoires

Après la pose de prothèses mammaires, les suites opératoires sont souvent douloureuses les premiers jours. En particulier si la pose a été réalisée derrière les muscles et si les prothèses sont de gros volume.

La prise d’antalgiques prescrits par le Chirurgien aideront à supporter les douleurs.

Un oedème, des ecchymoses et une gêne à lever les bras sont les suites fréquentes d’une pose de prothèses mammaires.

Le Chirurgien remplace le premier pansement au bout de quelques jours et le remplace par un pansement plus léger.

Dans la majorité des cas, les fils de suture sont résorbables, sinon ils seront retirés au bout de quelques jours.

Après une pose de prothèses mammaires, la patiente doit prévoir d’interrompre son activité entre 5 et 10 jours.

La patiente pourra reprendre une activité sportive au bout de 1 ou 2 mois selon les cas.

Le résultat

Le résultat peut être jugé au bout d’un à deux mois après l’intervention. C’est le temps nécessaire pour que les seins retrouvent leur souplesse et que les prothèses se soient stabilisées.

Le volume des seins aura été augmenté et la forme de la poitrine améliorée.
Dans la plupart des cas, les cicatrices sont discrètes.

Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

Questions diverses

Grossesse / allaitement : Il n’ya aucun danger concernant une future grossesse suite à la pose de prothèses mammaires. Il est cependant recommandé d’attendre au moins six mois après l’intervention chirurgicale. L’allaitement est également tout à fait possible dans la plupart des cas et sans aucun danger pour la mère comme pour l’enfant.

Maladies auto-immunes : Il n’y a formellement aucun risque supplémentaire de contracter ce type de maladie rare lorsque l’on est porteuse d’implants mammaires.

Cancer : Les patientes porteuses de prothèses mammaires ne sont pas plus exposées au risque de développer un cancer que les femmes non porteuses d’implants. Cependant, les implants mammaires peuvent perturber l’examen clinique, la palpation, la réalisation et l’interprétation des mammographies de dépistage. Les patientes porteuses de prothèses mammaires doivent alors systématiquement le préciser à leur médecin. Dans certains cas, des techniques radiologiques spécialisées pourront être utilisées.

Durée de vie des prothèses : La mise en place d’implants mammaires n’est pas définitive. Il est impossible d’estimer de manière précise la durée de vie d’une prothèse qui dépend de différents facteurs propres à chaque patiente. En général, l’on compte sur la notion de remplacement obligatoire des prothèses au-delà de dix ans. Il faut cependant noter que les implants nouvelle génération sont plus solides et plus fiables. ceux-ci pourront être remplacés seulement en cas de problème ou sur demande de la patiente.

Surveillance : Le Chirurgien fixe avec la patiente des rendez-vous espacés de plusieurs semaines puis de plusieurs mois juste après l’intervention. Les patientes pourront ensuite reprendre simplement leur suivi habituel sans modification de fréquence (examens gynécologiques, dépistage du cancer du sein…). Il conviendra cependant d’indiquer au médecin l’existence des prothèses mammaires. Il est par la suite conseillé de rencontrer son Chirurgien tous les 2 à 3 ans pour surveiller l’évolution des prothèses. Enfin, il est fondamental de consulter son médecin à la moindre modification d’un ou des deux seins, ou après un choc traumatique pour assurer la bonne pérennité des prothèses, et ce, sans danger.

♥  Ptose mammaire

Il y a ptose mammaire lorsque le sein est trop bas. La glande est ainsi affaissée et la peau distendue. La ptose mammaire peut être naturelle ou survenir après un fort amaigrissement, une grossesse avec allaitement ou bien lorsque les seins sont trop petits (hypoplasie ou hypotrophie mammaires).

Cette intervention, purement esthétique, ne justifie pas une prise en Charge par l’Assurance Maladie.

La ptose mammaire

Cette opération chirurgicale vise à réharmoniser les seins en repositionnant l’aréole et le mamelon, en remontant la glande et en retirant l’excédant de peau.

Ptose importante

Lorsque la ptose est importante, la cicatrice aura la forme d’un T inversé avec trois incisions :

• Au pourtour de l’aréole

• Verticale entre le bas de l’aréole et le sillon sous-mammaire

• Horizontale, cachée dans le sillon sous-mammaire. La longueur de cette dernière cicatrice dépendra de l’importance de la ptose

Ptose modérée

Dans la plupart des cas, la ptose est modérée. La technique d’incision est alors dite « verticale » et donne lieu à deux cicatrices :

• Au pourtour de l’aréole

• Verticale entre le bas de l’aréole et le sillon sous-mammaire

Ptose très modérée

Enfin, dans certains cas, la ptose est très modérée. Il est alors possible d’avoir recours à une seule incision autour de l’aréole.

Lorsque la patiente conjugue ptose mammaire et insuffisance de volume, la pose de prothèses mammaires peut être associée à l’intervention. Il est alors possible de limiter la cicatrice à un cercle en périphérie de l’aréole.

Ces différentes opérations chirurgicales relatives à la correction d’une ptose mammaire peuvent être réalisées à partir de la fin de la croissance et durant toute la durée de vie.

Grossesse et allaitement seront tout à fait envisageable, mais il est conseillé d’attendre au moins 6 mois après l’intervention.

Avant l’intervention chirurgicale

Un bilan pré-opératoire sera réalisé.

Le médecin anesthésiste sera vu au plus tard 48h avant l’opération.

Un bilan radiologique du sein sera prescrit (échographie et mammographie).

L’arrêt du tabac est vivement conseillé au moins un mois avant et un mois après l’intervention.

Tout médicament contenant de l’Aspirine devra être proscrit dans les 10 jours précédant l’intervention.

L’arrêt d’une contraception orale peut être demandé (notamment en cas de facteurs de risques comme l’obésité, un mauvais état des veines ou des troubles de la coagulation).

L’anesthésie

Cette intervention chirurgicale est pratiquée sous anesthésie générale durant grâce à laquelle la patiente est complètement endormie.

L’hospitalisation

Suite à ce type d’opération, les patientes sont généralement hospitalisées entre un et deux jours.

L’opération

La glande est concentrée et replacée.

Le Chirurgien adapte ensuite l’enveloppe cutanée et retire l’excédant de peau.

Le mamelon et l’aréole qui étaient trop bas sont ainsi replacés.

Le Chirurgien pratique ensuite les sutures qui donneront lieu aux futures cicatrices (lire plus haut).

Il réalise ensuite un pansement modelant avec des bandes élastiques.

Selon les cas et l’importance de la ptose, l’intervention peut durer entre 1h30 et 3h.

Les suites opératoires

Suite à l’intervention, les douleurs sont peu importantes et supportables grâce à de simples antalgiques.

Un gonflement et des ecchymoses apparaitront.

La patiente aura du mal à lever les bras.

Au bout de 24 à 48h le Chirurgien retire le premier pansement et le remplace par un pansement plus léger en forme de bustier.

Deux à trois jours après sa sortie de l’hôpital, la patiente reverra le Chirurgien en consultation. Un soutien-gorge assurant une bonne contention sera mis en place.

Ce soutien-gorge devra être porté jour et nuit durant un mois.

Si les fils de suture ne sont pas résorbables, ils seront retirés entre le 8ème et le 20ème jour après l’opération.

Un arrêt de travail sera prévu entre 7 à 10 jours après l’intervention.

La patiente pourra reprendre une activité sportive entre un et deux mois après l’opération

Le résultat

Le résultat pourra être jugé au bout d’un an. C’est le temps nécessaire pour que la poitrine retrouve un galbe naturel et que les cicatrices s’estompent.

Durant cette période, la patiente rencontrera le Chirurgien en consultation tous les trois à six mois pour surveiller sa bonne évolution.

Au-delà du côté esthétique très satisfaisant, cette intervention aura permis une nette amélioration de l’équilibre du poids, favorisera la pratique des sports, les possibilités vêstimentaires et donnera lieu à un meilleur état psychologique de la patiente.

Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

♥  Lipostructure des seins

L’hypotrophie mammaire est définie par des seins de volume insuffisant en regard de la morphologie de la patiente. Elle peut exister dès la ou peut apparaître à la suite d’un amaigrissement important ou d’une grossesse. L’hypotrophie peut être associée ou non à une ptose (c’est- à-dire un affaissement du sein).

Le traitement consiste le plus souvent à augmenter le volume insuffisant des seins par la mise en place de prothèses. Cette intervention peut être associée dans certains cas à un re-drapage cutané (cure de la ptôse).

Il est maintenant possible d’augmenter le volume du sein par transfert de cellules graisseuses.

C’est une lipostructure ou lipofilling ou lipomodelage.

Pour être pratiquée de manière conforme aux données avérées de la science, elle doit être réalisée en milieu chirurgical, par un chirurgien plasticien. La pratique de cette technique en dehors du cadre chirurgical précédemment défini est considérée comme dangereuse pour les patientes.

Il est désormais établi que, comme dans toute chirurgie du sein, esthétique ou non (exérèse de tumeur bénigne ou maligne, chirurgie de réduction mammaire, plastie d’augmentation…) des calcifications radiologiques apparaissent (liées à la cicatrisation), ces calcifications (macro et micro calcifications) sont différentes de celles observées dans les cancers du sein, et ne posent pas de problèmes de diagnostic pour les radiologues expérimentés.

La technique de transfert graisseux au niveau du sein, est actuellement une technique reconnue d’une grande efficacité.

Il n’existe aucun élément certain permettant de penser que le transfert de graisse pourrait favoriser l’apparition de néoplasie du sein.

En revanche, il n’empêchera pas la survenue, si celui-ci devait apparaître.

La patiente a son propre risque de survenue d’un cancer du sein, qui dépend de son âge, de ses antécédents familiaux et de sa densité mammaire.

Elle doit aussi comprendre que toutes les précautions doivent être prises pour limiter le risque de coïncidence entre la survenue d’un cancer et la lipostructure (bilan strict fait avant l’intervention par un radiologue spécialisé ; bilan strict à 1 an, puis répété à 2 ans, voire 3 ans).

Ainsi, la patiente demandant une lipostructure des seins, s’engage à réaliser le bilan préopératoire d’imagerie du sein (mammographie, échographie) et surtout s’engage à faire réaliser les examens de référence (mammographie, échographie) à 1 an, puis en fonction des recommandations du radiologue.

Cette technique ne correspond pas à toutes les indications de chirurgie d’augmentation mammaire. Il est par ailleurs possible de combiner les deux techniques sous la forme d’une augmentation composite.

En chirurgie réparatrice du sein, au contraire, des malformations ou déformations mammaires, qui peuvent être génétiques ou familiales, ou induites par un traumatisme (brûlures, accidents).

Le traitement peut apporter sa contribution dans différentes situations cliniques :

• Le syndrome de Poland : syndrome congénital, caractérisé par une hypoplasie de la glande mammaire, avec une petite plaque aréolo-mamelonnaire, associée à une absence ou une diminution du muscle grand pectoral. La peau est fine.

• L’aplasie du sein et l’hypotrophie du sein : le sein ne s’est pas bien développé, ou a un développement insuffisant.

• Les seins tubéreux : Cette malformation est due à une anatomie particulière du sein à sa base, le développement s’effectue alors différemment.

• Les séquelles de traumatisme par brûlures, par accidents ou après des rayons ou après chirurgie.

Préparation & Consultations

Ces interventions chirurgicales esthétiques présentent les risques et aléas inhérents à tout acte médical (anesthésie et geste chirurgical) même effectué dans les meilleures conditions, avec un chirurgien plasticien compétent. Le recours à un chirurgien plasticien qualifié en chirurgie esthétique permet d’éviter les complications ou de les traiter efficacement.

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